De nos jours, les entrepreneurs fournissent d’énormes efforts pour soigner leur image sur Internet. Néanmoins, des enseignes subissent les impacts d’une e-notoriété négative suite à certaines de leurs actions. Souhaitez-vous connaître un exemple entreprise mauvaise ereputation ? En voici plusieurs qui vous donneront une idée des erreurs à ne pas commettre. Découvrez également des conseils pour réparer sa réputation en cas de bad buzz.
Impacts d’une mauvaise réputation en ligne sur l’entreprise
La cyber-réputation, c’est l’image numérique d’une personne ou d’une marque sur la toile. Elle est déterminée par les actions de l’individu ou de l’entreprise concernée et par les commentaires des internautes. Une renommée positive permet d’attirer plus de clients, plus d’employés compétents et davantage d’opportunités d'affaires. Dans le cas contraire, des situations peu profitables résultent d’une mauvaise ereputation :
- Image sur Google entachée;
- Perte d’anciens employés ;
- Difficulté à trouver des CV de qualité ;
- Baisse du nombre de ventes…
Mauvaise ereputation : quelques exemples notables
Un seul faux pas suffit pour salir la réputation d’une entreprise, peu importe son niveau de popularité. Voici quelques cas de mauvaises web-réputations de marques célèbres.
Exemple entreprise mauvaise ereputation : La Redoute
La Redoute est un des leaders français dans le domaine du commerce en ligne. L’enseigne se spécialise dans le prêt-à-porter et dans la vente d’articles divers comme les luminaires, les tapis, etc. Active depuis sa création en 1837, elle a fait face à un bad buzz majeur en 2012 dû à une photo publiée pour promouvoir des maillots de bain pour enfants. L’image a vite fait le tour des réseaux sociaux, atteignant des millions d’utilisateurs sur la toile. La marque a rapidement publié un message d’excuse sur Facebook et Twitter, mais son ereputation en a déjà souffert. Les internautes ont continué à faire des recherches sur cette polémique jusqu’en 2019.
Pepsi : une vidéo qui a occasionné un bad buzz
Pepsi fait partie des marques de sodas les plus reconnues dans le monde. Elle est d’ailleurs réputée pour être la plus grande rivale de la marque Coca-Cola. Malgré sa popularité, l’entreprise n’a pas non plus été à l’abri d’une mauvaise réputation en ligne. Une controverse engendrée par un film publicitaire publié en 2017 a été à l’origine de cette situation. Il s’agissait d’une vidéo mettant en scène un mannequin célèbre qui, au cours d’une manifestation, sortait d’un cortège pour offrir une canette à un policier. Le spot a été mal reçu par les cybernautes qui ont fait le lien avec le mouvement « Black Lives Matter ». Les critiques qui ont suivi ont gravement affecté l’ereputation de la marque.
Les 3 Suisses : autre cas de mauvaise ereputation
Ajouter un peu d’humour dans les contenus publiés est un excellent moyen d’attirer l’attention de ses abonnés sur les réseaux sociaux. Cependant, ne pas savoir poser des limites peut mener à des situations problématiques. C’est notamment ce qui est arrivé aux 3 Suisses. C’était en 2015, lorsque les internautes ont montré leur soutien au journal en relayant une image intitulée « Je suis Charlie » pour soutenir Charlie Hebdo. L’acte du géant de la vente en ligne lui a donné une mauvaise ereputation : il a fait l’erreur de mettre sur la toile une photographie associée aux événements. L’image publiée sur le site était modifiée et montrait « Je suis 3 Suisses Charlie ». Beaucoup ont trouvé la plaisanterie de mauvais goût et ont exprimé leur mécontentement vis-à-vis de la marque.
Dolce & Gabbana et sa campagne publicitaire en Chine
Spécialisée dans la distribution d’articles de luxe, la marque Dolce & Gabbana a également été confrontée à un bad buzz. Lors de son arrivée en Chine, l’enseigne a voulu partager un spot publicitaire qui a été mal interprété par son audience. Il s’agissait de courtes séquences sur lesquelles on voyait une jeune femme chinoise vêtue d’habits Dolce & Gabbana. Elle essayait de déguster des plats italiens en se servant de baguettes. À cause de cette campagne publicitaire, la marque est entrée dans la liste comme un exemple entreprise mauvaise réputation. Le public asiatique n’a effectivement pas apprécié ces films, ce qui a causé une polémique et un boycott dès l’arrivée de l’entreprise sur le territoire chinois.
Wolkswagen, un exemple entreprise mauvaise ereputation
Wolkswagen, une des plus célèbres marques automobiles, a également eu un épisode de bad buzz sur le web. Cette situation a fait suite à un poisson d’avril que les médias ont malheureusement pris au sérieux. Dans son annonce, l’enseigne disait qu’elle allait changer de nom pour devenir « Woltswagen ». La nouvelle appellation était en relation avec les nouveaux modèles électriques que l’entreprise allait mettre sur le marché. L’information s’est propagée sur Internet en un temps record et est devenue virale. Wolkswagen a tenté de la démentir, mais il était trop tard. La commission de sécurité boursière des États-Unis a déjà ouvert une enquête et l’ereputation de l’entreprise en a payé les frais.
Comment réparer sa réputation en ligne après un bad buzz ?
Prendre les mesures nécessaires pour éviter les controverses est indispensable pour soigner l’image de votre entreprise. Pour cela, vous devez toujours veiller à partager des informations justes et véridiques. Tâchez également de bien gérer vos équipes et soyez à l’écoute de vos collaborateurs. Bien entendu, une surveillance constante de votre réputation en ligne est recommandée.
Si, malgré vos efforts, votre marque est confrontée à un bad buzz, voici comment réagir pour sauver votre ereputation :
- Préparez-vous mentalement à répondre aux commentaires négatifs ;
- Evitez de garder le silence, vous devez prendre la parole, mais sans paniquer ;
- Prenez le temps de vous calmer et préparez votre discours pour vous excuser ;
- Acceptez et expliquez vos actes (évitez de rejeter la faute sur autrui) ;
- Présentez vos excuses en toute honnêteté et prouvez votre volonté à changer.